Tennis: Les caïds étaient de sortie et voulaient en venir aux mains

Loin de moi l'idée de dire que les joueurs de tennis se comportaient mieux avant... Tout le monde a en tête, au moins une scène d'un pétage de plombs de John McEnroe ou de Jimmy Connors.

Mais actuellement, sur le circuit mondial, la relève est assurée. Il ne se passe pas deux semaines sans qu'une situation chaude «anime» une rencontre. Alors pourquoi la Coupe Davis échapperait à ces comportements. Ce n'est pas parce que les tennismen portent le maillot de leur pays qu'ils deviennent plus raisonnables. A peine plus contrôlables, puisqu'il y a un capitaine, qui arrive certaines fois à calmer les choses.

C'est ce qu'à dû faire le capitaine français samedi: jouer les arbitres de boxe afin de séparer le Français Arthur Fils et le Brésilien Thiago Seyboth Wild qui ont monté les tours après une poignée de main très houleuse.

«Mon rôle, c’est de ne pas avoir le visage amoché», a déclaré Paul-Henri Mathieu, sur le ton de la plaisanterie, en conférence de presse. «C’était un peu sous tension sur un fait de jeu. J’ai dû rappeler mon joueur et, effectivement, calmer tout le monde. Ça fait partie du job», a-t-il encore ajouté.

Voici le fait de jeu en question. Le Brésilien est sanctionné pour avoir touché la balle alors qu'il était au filet. Il prétend le contraire.

De son côté, Arthur Fils a reconnu que son adversaire n'avait pas touché la balle: «A 4-4, je ne pense pas qu’il a touché la balle. Maintenant, je ne sais pas si, dans le sens inverse, il aurait redonné le point. C’est la décision de l’arbitre qui n’est pas bonne.»

Les deux joueurs ne se sont pas quittés bons amis. Fils avait pourtant gagné facilement le match 6-1 6-4. Et pas certain que ce point, à 4-4, ait été le tournant de cette rencontre de Coupe Davis.