Bioware signe un retour gagnant avec Dragon Age: The Veilguard

On n’y croyait plus trop, mais la surprise vaut le détour. Après l’échec retentissant du jeu futuriste «Anthem» et de gros problèmes durant le développement de «The Veilguard», Bioware a su relever la tête en commercialisant un excellent opus de la licence «Dragon Age». On se retrouve dans le monde de Thédas, terre sauvage pleine de dangers et de merveilles, où d’anciens dieux corrompus veulent semer la destruction. On incarne un mage, un guerrier ou un voleur accompagné par des personnages hauts en couleur pour affronter une ribambelle de démons et de dragons dans des décors somptueux inspirés par la saga du «Seigneur des Anneaux», portée à l’écran par Peter Jackson. Effets spéciaux, de lumière, reflets: la réalisation globale du titre est splendide et flatte les rétines de la plus belle des manières, magnifiée par une direction artistique de belle allure.

Si la mèche est lente à démarrer, il faut tenir et ne surtout pas se décourager. La jouabilité gagne en puissance au fil de l’aventure et les combats deviennent dynamiques et jouissifs, quelle que soit la classe jouée. Il y en a pour tous les goûts. On regrette en revanche des menus pas très intuitifs, une certaine superficialité pour les amateurs du genre et un problème de rythme. Finalement, «Dragon Age: The Veilguard» n’est peut-être pas le jeu de rôle de l’année, mais on ne peut que souligner ses prouesses techniques et l’amour du travail bien fait.