Test«Shadows» assure dans l’Empire du Soleil levant
«Assassin’s Creed» introduit deux héros radicalement opposés. Cette dualité promet une expérience variée, entre infiltration et bestialité.
Le nouveau titre d’Ubisoft se focalise sur la région centrale du Japon féodal. Rarement, dans un monde ouvert, a-t-on été autant bluffé par la météo dynamique et des environnements chatoyants et vivants: le cycle des saisons fait merveille. La destruction de sources lumineuses offre de nouvelles possibilités de furtivité, mais on aurait aimé encore plus de variété dans l’infiltration avec Naoe. Autre nouveauté: le système de repérage d’objectifs force désormais le joueur à prendre de la hauteur et à analyser au travers des yeux de son personnage où se trouvent les points d’intérêts.
Avec «Shadows», on adore explorer, dessiner, méditer, prier, personnaliser son repaire, infiltrer des châteaux et évidemment éliminer les cibles discrètement ou brutalement. Dommage, néanmoins, que l’alternance en un clic entre Naoe et la brute Yasuke n’intervienne qu’après plusieurs heures de jeu, idem pour le changement de saison manuel. La répétitivité de certaines missions et objectifs reste aussi un peu problématique. Finalement, avec son ambiance exceptionnelle, ses activités pléthoriques ainsi que ses mécaniques, «Shadows» ravira de nombreux joueurs. Il en frustrera assurément d’autres, vu son faible contenu en relation avec le lore de base. Certes, le jeu n’est pas sans défaut, mais on a toujours une folle envie d’y revenir.
«Assassin’s Creed Shadows»
Tous supports. Ubisoft.
Solo. Âge Pegi: 18 ans.
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