TestUn monde aussi idyllique qu’inhospitalier
À mi-chemin entre «Stalker» et «Fallout», «Atomfall» propose son propre chemin de croix dans un monde postapocalyptique.
Se déroulant cinq ans après la catastrophe nucléaire de Windscale, dans une Angleterre uchronique des années 1960, le jeu de Rebellion (créateur des franchises «Sniper Elite» et «Zombie Army») met en scène un héros amnésique voulant fuir la zone d’exclusion par tous les moyens possibles. En chemin, il va croiser d’étranges individus à travers une campagne britannique aussi verte et vallonnée qu’inhospitalière. En effet, certains cottages ou bunkers renferment des secrets et des créatures qui font froid dans le dos.
La grande force de ce titre réside dans son histoire. Elle se dévoile au fil des environnements qu’on découvre au gré de ses pérégrinations, laissant une place centrale à l’exploration. C’est toujours agréable de ne pas être constamment tenu par la main comme dans la plupart des propositions en monde ouvert. Espérons que cette liberté d’action inspire d’autres studios pour les années à venir. Sinon, pour les combats et l’aspect survie, on reste en terrain connu sans surprise notable. L’IA n’est malheureusement pas toujours très alerte et les ennemis finalement assez peu variés.
Sans révolutionner le genre, «Atomfall» fait le travail consciencieusement et promet une aventure haletante étalée sur une vingtaine d’heures, voire plus si l’on fouille tout. Mais ce titre de Rebellion ne restera sûrement pas dans les annales.
«Atomfall»
Tous supports. Rebellion.
Solo. Âge Pegi: 18 ans.
***