«The Monkey»: Theo James joue des jumeaux dans un film d'horreur

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Theo James«Jouer des jumeaux a été un excellent exercice»

Après l’énorme succès de la série Netflix «The Gentlemen», Theo James revient au grand écran dans l’adaptation du «Singe» de Stephen King, où il tient un double rôle.

Henry Arnaud, Hollywood
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Henry Arnaud, Hollywood
Dans «The Monkey», Theo James incarne des jumeaux persécutés par un vieux jouet en forme de singe qui tue tous ceux qui les approchent.

Dans «The Monkey», Theo James incarne des jumeaux persécutés par un vieux jouet en forme de singe qui tue tous ceux qui les approchent.

IMAGO/Landmark Media

Découvert au cinéma dans les années 2000 avec la saga de science-fiction «Divergente», aux cotés de Shailene Woodley et Zoe Kravitz, Theo James est aussi célèbre pour la série de films d'action futuristes «Underworld» avec Kate Beckinsale. L'année passée, sa série «The Gentlemen», réalisée par l’ex de Madonna, Guy Ritchie, et toujours disponible sur Netflix, avait rencontré un énorme succès. Aujourd'hui, l'acteur anglais aux origines grecques revient au grand écran dès le 19 février 2025, dans l’adaptation du «Singe», une nouvelle signée du maître de l'horreur Stephen King.

C’est vous qui avez contacté le réalisateur de «The Monkey», Oz Perkins, pour lui proposer de vous engager. Pourquoi?

J’ai vu son film «February» qui m’a bluffé et il est depuis longtemps sur ma liste de metteurs en scène avec lesquels j’espérais collaborer un jour. Je préparais une série télé dont l’action se déroule dans le nord de l’Angleterre durant la Seconde Guerre mondiale, une sorte de chasse aux sorcières, basée sur une histoire vraie. Ce projet n’a jamais vu le jour et, au même moment, j’ai appris qu'Oz Perkins travaillait sur l’adaptation d’une nouvelle de Stephen King, parlant d'un enfant maudit et d'horreurs entre frères jumeaux. Je l’ai tout de suite contacté, car il a une vision du cinéma bien à lui. J’aime son originalité.

Comment avez-vous approché le défi d’incarner ces jumeaux?

C’était un excellent exercice, car les deux frères sont très différents… en dehors de leur ressemblance physique, bien sûr, puisque j’incarne les deux (rire). À chaque fois qu’un vieux jouet en forme de singe apparaît dans leurs vies alors que Bill et Hal sont ensemble, un drame se produit. Dans leur enfance, ils pensaient avoir réussi à faire disparaître l’objet. L’histoire de «Monkey» se déroule vingt-cinq ans plus tard, à un moment où Bill refuse de voir son frère et que Hal évite son propre fils la plupart du temps par peur que le singe ne revienne. Je ne vous en dirai pas davantage, mais vous vous doutez bien que le jouet va refaire surface...

Hal et Bill sont-ils différents? Comment? 

Pour Hal, j’ai songé à Tom Hanks à ses débuts, un gars timide, gentil, sensible et bon. Bill est l’opposé, proche du sociopathe.

L’un des deux frères vous ressemble-t-il?

Il y a certainement un peu de moi dans chacun d’eux, mais je déteste parler de ma personne… Je sais que c’est bizarre pour quelqu'un qui veut être comédien et connu du public.

En quoi «The Monkey» est-il différent des films d’horreur classiques basés sur les écrits de Stephen King?

Oz Perkins voulait réaliser un film familial interdit aux moins de 18 ans. Ça ne s’est jamais vu à Hollywood! Notre long métrage est extrêmement sombre, mais il a aussi beaucoup d’humour et un côté romantique. «The Monkey» mélange les genres, il est inclassable.

Votre série «The Gentlemen» a été l’un des gros succès de Netflix en 2024. Avez-vous discuté d’une seconde saison avec son créateur Guy Ritchie?

Il n’y a jamais eu la moindre discussion au sujet d'une possible deuxième saison durant notre tournage. Mais c’était un bonheur d’incarner cet aristocrate presque ruiné qui doit passer un accord avec des trafiquants de drogue pour maintenir le train de vie de sa famille. Il n’y a que Guy Ritchie qui pourrait vous dire si et quand une saison 2 arrivera, car c’est lui qui a toutes les idées dans la tête. «The Gentlemen», c’est son bébé et un univers qu’il connaît par cœur.

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