Tom Walker, un Ecossais au succès fou

Le chanteur né à Glasgow est dans les charts depuis un bail: dix-neuf semaines. Son live, vendredi 18 mai 2018 à l'Arena, était une bonne occasion de parler avec l'imposant Tom Walker, 26 ans, qui prend tout ce qui lui arrive avec une coolitude déconcertante.

Grâce à mon père, un collectionneur d'albums. Avec lui, je suis allé voir AC/DC, Muse, Foo Fighters, Prodigy ou Underworld. C'est lui aussi qui m'a offert ma première guitare.

C'est dur de donner un nom à votre style. Que diriez-vous?

La base, ce sont des rythmiques hip-hop. Ensuite, j'écris mes chansons dans un format plus pop, j'y ajoute un côté bluesy avec ma guitare et je termine avec ma voix rauque qui peut parfois faire penser à celles des reggaemen.

Comment vivez-vous le succès de «Leave a Light On»?

C'est fou. Je suis chanceux. Ce titre me permet de voyager autour du monde, de rencontrer des gens et de découvrir de nouvelles cultures. Ce tourbillon dans lequel je suis aujour­d'hui ne me fait pas peur, parce que je suis très bien entouré. Dans mon label, on est encore une petite équipe. Je peux appeler le boss quand je veux en cas de besoin (rires).

Fait surprenant: ce titre est assez différent de tout ce que vous avez fait auparavant.

C'est sûr, «Leave a Light On» est plus accrocheur et entraînant. Le refrain est puissant. Reste que je trouve que les couplets ressemblent à mes morceaux précédents.

Peut-être parce que je l'ai écrit avec Steve Mac (ndlr: il a produit des hits pour Pink, Ed Sheeran, Robin Schulz, Clean Bandit ou James Blunt). Je préviens: il y aura d'autres hits sur mon album.

D'ici à la fin 2018... enfin j'espère! J'ai 150 événements prévus cette année. Je vais donc essayer de le finir entre deux, mais ce sera chaud!