cinémaTous les films qui sortent ce 2 juin
Thrillers, drames ou comédies: découvrez les nouveautés à l’affiche cette semaine, en salle et en streaming.

«Carnaval» est à voir sur Netflix
Netflix«Nobody», de Ilya Naishuller
Dans «Nobody», la star de «Better Caul Saul» se transforme en père de famille avide de vengeance, entraîné dans une spirale de violence. Suivez ce lien pour en savoir plus sur ce thriller d’action sauvage et excessif! Note: ***
«Des hommes», de Lucas Belvaux
Après avoir incarné un mec bourré dans «Eté 85» de François Ozon, Yoann Zimmer tient le rôle de Bernard, jeune Français envoyé faire la guerre en Algérie à 20 ans. Quarante ans plus tard, le passé du même Bernard (interprété cette fois par Gérard Depardieu) fait irruption dans sa vie, sans qu'il ne puisse plus le nier. «Des hommes» est un drame sur les cicatrices de la guerre d'Algérie, qui peine à faire oublier le roman dont il est adapté. Note: **
«Carnaval», de Leandro Neri (Sur Netflix)
Envie d’été, de fête, de plage et de looks affriolants? La nouvelle comédie Netflix regorge de tout ça, agrémentée d’une bonne dose de chaleur puisqu’elle se déroule au Brésil en plein carnaval! Découvrez-en plus dans notre article consacré à ce film. Note: **
«Petite maman», de Céline Sciamma
Moins de deux ans après «Portrait de la jeune fille en feu», Céline Sciamma revient avec «Petite maman», très jolie histoire qui raconte la rencontre de Nelly, 8 ans, avec une fille de son âge qui lui ressemble étrangement... Elle va l’aider à construire une cabane dans les bois et les liens vont se resserrer. Imagination, magie, poésie et voyage dans le temps font rayonner ce récit particulier. Note: ****
«Chacun chez soi», de Michèle Laroque
Catherine (Michèle Laroque) et Yann (Stéphane De Groodt) sont en couple depuis des années. Mais la nouvelle passion - devrais-je dire obsession — de Yann pour les bonsaïs pèse à Catherine. Lorsque leur fille et son copain viennent s’installer chez eux à la suite d’une galère d’appartement, la cohabitation s’avère des plus houleuses… Deuxième réalisation de Michèle Laroque (après «Brillantissime»), «Chacun chez soi» est un petit film sympa, sans prétention, qui manque toutefois de surprises. Note: **
«Adults in the room», de Costa-Gavra
S’il est un cinéaste dont l’oeuvre est politique, c’est bien Costa-Gavras. Son 19e film n’y fait pas défaut. «Adults in the Room» revient sur la gestion de la crise grecque en 2015: le nouveau gouvernement tente d’obtenir de l’Union européenne l’abolition de la dette colossale qui étouffe le pays. S’ensuivent rencontres, palabres en coulisses, manipulations… Une chose saute aux yeux dans le film de Costa-Gavra: l’absence du peuple, broyé par les rouages européens. Le réalisateur de 88 ans, qui sera présent à la projection d’«Adults in the Room» à la Cinémathèque à Lausanne le 2 juin 2021, au Grütli à Genève le 3 juin, en dira peut-être plus à ces occasions. À noter que les deux établissements présenteront une rétrospective intégrale de ses films tout au long du mois de juin. Note: ***
«Journal intime», de Stefan Haupt
Dans cet essai cinématographique, le réalisateur suisse Stefan Haupt s’interroge sur les inégalités sociales et sur un monde qu’il ne comprend plus. Doté de quelques passages dynamiques, son doc reste trop intimiste et ne nous fait rien découvrir de neuf. Note: *
«Los Lobos», de Samuel Kishi
Max et Leo, 8 et 5 ans, quittent le Mexique pour les États-Unis avec leur mère. Ils passent leurs journées dans un appartement miteux, en attendant le retour de leur maman qui travaille sans relâche. Durant ces longues journées de solitude, ils rêvent de Disneyland… Pas vu.
«Villa Caprice», de Bernard Story
Niels Arestrup et Patrick Bruel se donnent la réplique dans ce thriller français centré sur les rapports de pouvoir. Le premier joue un célèbre avocat engagé par le second, l’un des hommes d’affaires les plus puissants de France, soupçonné d’avoir acquis une magnifique propriété sur la Côte d’Azur dans des conditions douteuses. Pas vu.
«Les séminaristes», de Ian Ostrochovsky
En Tchécoslovaquie au début des années 1980, le régime communiste muselle l’église. Deux jeunes séminaristes devront choisir entre la soumission à la police secrète ou une fidélité à leurs convictions qui pourrait leur coûter la vie. Pas vu.
«Vaches sur le toit», d’Aldo Gugolz
Au cœur des Alpes tessinoises, entre chèvres et vaches, Fabiano devient père. L’agriculteur a des dettes, il est rongé par la culpabilité à la suite de la mort d’un travailleur au noir… Comment lui et sa petite amie Eva peuvent-ils construire une vie avec leur enfant dans des circonstances aussi difficiles? Ce film d’Aldo Gugolz a remporté le Prix du Jury au Festival Visions du Réel en 2020. Pas vu.
Si vous n’avez pas tout suivi, ne manquez pas de lire nos avis sur les sorties ciné de la semaine dernière!