Triathlon: Imogen Simmonds testée positive au dopage à cause du sexe

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TriathlonUne Genevoise testée positive au dopage à cause du sexe

Imogen Simmonds (31 ans) a subi un test antidopage qui s’est révélé positif, fin décembre. Elle affirme que le problème vient de rapports sexuels avec son partenaire.

Imogen Simmonds a obtenu des résultats de tout premier plan en Ironman 70.3, un dérivé de l'Ironman dont la distance à parcourir est moitié moins grande que la discipline originale.

Imogen Simmonds a obtenu des résultats de tout premier plan en Ironman 70.3, un dérivé de l'Ironman dont la distance à parcourir est moitié moins grande que la discipline originale.

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Imogen Simmonds est dans la tourmente. La triathlète de 31 ans à la double nationalité suisse et britannique, basée à Genève, a subi un contrôle antidopage qui s’est révélé positif le 8 décembre dernier. Le test en question, réalisé à une semaine des Championnats du monde d’Ironman 70.3 qui se sont déroulés à Taupo en Nouvelle-Zélande, a décelé des traces de ligandrol - une substance utilisée pour augmenter la masse musculaire et faciliter la récupération - dans son organisme.

À travers une publication sur Instagram, la concernée a livré sa version des faits. «Stupéfaite» et «anéantie» par ce verdict, elle indique que la quantité de ligandrol détectée se situe à «des niveaux de picogramme», ce «qui équivaut à une pincée de sel dans une piscine olympique et qui ne m’aurait jamais procuré le moindre avantage en termes d’amélioration des performances», se défend-elle.

Son conjoint aurait ingéré du ligandrol à son insu

Désireuse de comprendre l'origine du problème, celle qui a terminé deux fois 3e des Mondiaux d’Ironman 70.3 - en 2019 et 2023 - s’est rapprochée d’un avocat. Après investigation, il semblerait que la responsabilité vienne de son partenaire. Lequel a, à l’insu de la Genevoise assure-t-elle, «ingéré du ligandrol pour améliorer son physique personnel à l'époque du contrôle positif», écrit-elle avant de développer: «Sur instruction de mon équipe juridique, mon partenaire et moi-même nous sommes immédiatement soumis à une analyse d’échantillons de cheveux qui a confirmé que je n’avais jamais pris de ligandrol (mon échantillon de cheveux est revenu négatif), alors que mon partenaire en avait pris pendant la période en question (son échantillon de cheveux est revenu positif)».

Un rapport intime le jour du contrôle

Imogen Simmonds affirme que la transmission du produit s’est opérée pendant des rapports sexuels: «Compte tenu de la chronologie des événements, à savoir que j’ai subi un contrôle antidopage négatif six jours plus tôt et 22 jours plus tard, et que mon partenaire et moi avons eu des relations intimes le jour et la veille de mon contrôle antidopage du 8 décembre 2024, mon équipe juridique et moi-même avons conclu que cette substance s’est retrouvée dans mon organisme par le biais d'un transfert de fluide corporel.»

La Suissesse entend désormais plaider sa cause afin d’éviter une suspension. En ce sens, elle avance avoir «engagé le meilleur expert au monde pour nous aider à prouver mon cas».

«Ces dernières années, j’ai été régulièrement testée, en compétition et hors compétition, et les résultats ont toujours été négatifs, insiste-t-elle encore. C’est pourquoi cette affaire a été un cauchemar pour moi et quelque chose que je n’aurais jamais imaginé devoir gérer au cours de ma vie. Je prends au sérieux mes obligations en matière de lutte contre le dopage et je crois fermement en un sport propre, aussi le fait que mon nom soit associé à une substance interdite me brise le cœur.»

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