NeuchâtelUn collaborateur d’un centre d’asile infecté par la diphtérie
Après la découverte de cas de diphtérie dans des centres d’asile, la Confédération prévoit de tester systématiquement les réfugiés.

Après la découverte d’un cas de diphtérie parmi les réfugiés, c’est un collaborateur du centre de Boudry (NE) qui a été infecté.
SEM/Marco FrauchigerAprès un premier cas début août, des foyers de diphtérie ont été enregistrés dans quatre centres d’asile fédéraux. Au total, quinze personnes sont tombées malades dans les centres de Berne, Boudry (NE), Kreuzlingen (TG) et Altstätten (SG).
Mais pas de panique. Selon le Secrétariat d’État aux migrations (SEM), les personnes touchées se portent bien rappelle la «NZZ am Sonntag». Elles ont reçu des soins appropriés à la gravité de la maladie. Les personnes qui ont été en contact avec les malades ont été vaccinées et ont reçu une thérapie prophylactique. La Confédération souligne qu’il n’y a actuellement aucun danger pour le reste de la population, rappelle le dominical. En Suisse, on vaccine contre la diphtérie avec un vaccin combiné. Chez les jeunes enfants, le taux de vaccination est proche de 90%.
Autorités sur le qui-vive
Les autorités sont néanmoins inquiètes, non seulement à cause du nombre de cas, mais aussi parce que l’épidémie ne se limite désormais plus qu’aux réfugiés. À Boudry (NE), où trois personnes ont été contaminées, un cas est apparu pour la première fois parmi le personnel d’encadrement. C’est ce que confirme le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert à la «NZZ am Sonntag». La personne a également dû être traitée médicalement.
Ce qui inquiète par-dessus tout, c’est que plusieurs formes de diphtérie circulent. Outre la diphtérie cutanée, la diphtérie pharyngée, plus dangereuse, a été détectée dans plusieurs cas. C’est pourquoi la Confédération a demandé au personnel médical d’accorder une attention particulière à la détection des symptômes lors des consultations dans les centres fédéraux d’asile et de «prendre immédiatement les mesures nécessaires au moindre soupçon», selon les termes du SEM.
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