Un mineur menace le gardien de prison, un autre met le feu

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Canton de VaudUn mineur menace le gardien de prison, un autre boute le feu

Samedi en fin de journée, deux mineurs détenus aux Léchaires ont fait du grabuge. Ils ont dû être changés de cellule. Deux procédures disciplinaires sont ouvertes. Les deux individus ont pu être maîtrisés.

par
NXP
Une vue extérieure de l’établissement de détention pour mineurs "Aux Lechaires".

Une vue extérieure de l’établissement de détention pour mineurs "Aux Lechaires".

KEYSTONE

La police, les pompiers et une ambulance ont dû être mobilisés samedi peu après 18 heures à l’établissement de détention pour mineurs « Aux Léchaires » en raison de l’agitation violente et des menaces proférées par une personne détenue, tandis qu’une autre tentait de mettre le feu à sa cellule. Les deux individus se sont finalement rendus sans résister aux forces de l’ordre. Des procédures disciplinaires ont été ouvertes.

Peu après 18 heures, dans l’une des divisions de l’établissement une personne détenue provisoirement sous l’autorité du Tribunal des mineurs a refusé de regagner sa cellule. Se montrant menaçante et violente, la police a été appelée en renfort.

Profitant de la situation, une autre personne détenue de la même division a tenté de mettre le feu à sa cellule. Ce début d’incendie a pu être rapidement maîtrisé par un collaborateur de l’établissement. Les pompiers et une ambulance ont néanmoins été appelés par mesure de précaution. L’auteur de l’incendie a pu être évacué sans opposer de résistance. Il a été pris en charge par le personnel sanitaire pour les contrôles médicaux d’usage. Il a ensuite été placé en cellule disciplinaire.

Déplacé dans une autre cellule

Quant à l’individu à l’origine des troubles, peu après 23h30, à l’issue d’une négociation, il s’est rendu aux forces de l’ordre sans opposer de résistance. Déplacé dans un autre établissement, il a également été placé en cellule disciplinaire. Des procédures de sanction ont été ouvertes contre les deux protagonistes.

Quatre collaborateurs du Service pénitentiaire présents durant les faits ont été pris en charge par la cellule psychologique de la police cantonale.


Des plaintes pénales seront déposées par le Service pénitentiaire en réponse aux événements précités.

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