Un «Rocky 6» à la hauteur de l'original
Drame – A la surprise générale et seize ans après le premier volet, Rocky Balboa est de retour pour son cinquième et ultime combat.
A 60 ans et dans le creux de la vague depuis son dernier succès public – «Daylight», sorti en 1996 –, Sylvester Stallone a pris le risque de faire vivre de nouveau le boxeur qui lui a tout donné. A la vue du résultat, le pari est gagné.
Descendu du ring depuis des années, Rocky mène une existence tranquille à Philadelphie. Adrian a été emportée par un cancer et son fils trouve à peine le temps de le voir. Sa légende n'est plus qu'un souvenir poussiéreux qu'il partage avec les clients de son restaurant italien. Lorsqu'il voit, à la télé, la diffusion d'un combat virtuel entre lui et l'actuel champion du monde de boxe catégorie poids lourd, il décide de changer sa vie.
Avec ce sixième volet, Stallone, beaucoup moins idiot qu'on veut nous le faire croire, sait qu'il part avec un gros handicap. Raconter l'histoire d'un boxeur de 60 ans bien décidé à remonter sur le ring pour prouver qu'il n'est pas encore mort peut sembler stupide. Pourtant, très vite, on réalise que le véritable sujet du film est ailleurs: hors du ring. C'est le combat d'un acteur subissant les ravages du temps et de l'oubli, bien décidé à prouver qu'on peut encore compter avec lui. Avec «Rocky Balboa», la boucle est bouclée. Scénarisé, réalisé et interprété par Sylvester Stallone, ce film est attachant et il devient le digne héritier du premier volet de la saga.
«Rocky Balboa», de et avec Sylvester Stallone, Burt Young. Disponible dès le 26 juillet.