Vaud/BerneUne élue a reçu des menaces de mort
Après avoir été fortement critiquée par une partie de la gauche et d’ONG lors de la votation sur les multinationales responsables, la conseillère nationale Isabelle Chevalley a dû être placée sous protection policière.

La Vert’libérale Isabelle Chevalley s’est sentie menacée.
keystoneTrès impliquée dans la campagne opposée à l’initiative intitulée «Pour des multinationales responsables», la Vaudoise Isabelle Chevalley a subi de nombreuses critiques au mois de novembre. Outre sa position sur cet enjeu, sa proximité avec le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso et le passeport diplomatique que ce pays lui avait attribué ont alimenté les attaques.
Auteur identifié
Au soir du dimanche des votations, il y a une semaine, la quadragénaire a découvert des menaces de mort dans ses courriels, comme elle le dévoile au «Matin Dimanche». L’élue au Conseil national a alors approché les services du parlement fédéral et une protection policière lui a alors été attribuée, apprend-on dans l’hebdomadaire. En quelques heures, l’auteur de ces menaces de mort, «un jeune homme», aurait été identifié.
Isabelle Chevalley fait partie des politiciens, de droite comme de gauche, qui ont signé une motion, portée par la PLR vaudoise Jacqueline de Quattro, sur les menaces adressées à tout magistrat. Déposée la semaine passée au Parlement fédéral, ce texte demande au Conseil fédéral de modifier le Code pénal pour poursuivre d’office les auteurs de tels actes.