Une université populaire fera rayonner l'Afrique

«Ce sera un lieu de formation, de valorisation et d'intégration», annonce d'emblée le directeur de la future Université populaire africaine (UPAF), Kayana Mutombo.

L'apprentissage de l'histoire du continent, des cours de langue ou la sensibilisation au développement durable seront au programme. L'offre s'adresse en premier lieu à la communauté africaine de Genève, qui avoisine les 20 000 âmes, selon le directeur, mais aussi aux Suisses. «Nous donnerons des cours pour mieux faire connaître la culture africaine qui s'adresseront, par exemple, aux personnes qui travaillent avec les requérants d'asile», précise-t-il.

Ce type d'université n'a pas d'équivalent en Europe, comme le révèle L'Hebdo. Et Genève fait office de pionnier en la matière. En 1996, Ueli Leuenberger, président des Verts suisses, fondait l'Université albanaise. «C'était unique! D'autres, par la suite, s'en sont inspirés, explique-t-il. Le but est de valoriser les ressources d'une communauté.» Les promoteurs de l'UPAF ne cachent pas que cet exemple a servi de modèle.

Les premiers cours seront donnés en mars à la Maison des Associations, rue des Savoises. «Dès 2010, nous devrions avoir un budget de 500 000 fr., chiffre Kayana Mutombo. La Ville et l'Etat devraient nous aider, ils ont déjà participé au financement des trois jours de fête pour l'inauguration.» Ceux-ci se tiendront les 20, 21, 22 février.