Valais: le loup a fait moins de victimes en 2024

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ValaisLe loup a été moins meurtrier en 2024

Les attaques mortelles de loup sur des animaux de rente ont diminué, l'année dernière. Le Canton ne compte pas pour autant réduire ses investissements.

Le prédateur a tué 341 animaux de rente en 2024 (image d'illustration).

Le prédateur a tué 341 animaux de rente en 2024 (image d'illustration).

20min/Vanessa Lam

Les trois millions de francs investis l'année dernière en Valais pour protéger les troupeaux des attaques de loups ont porté leurs fruits. En effet, 341 animaux de rente ont été tués par le prédateur en 2024. L'année précédente, ce total était de 401. Une amélioration que le Canton a expliqué, jeudi, par la mise en œuvre de mesures de protection, comme la pose de clôtures ou l'utilisation de chiens de troupeaux, en parallèle à la régulation proactive du loup. «Le fait qu’il y a moins d’animaux de rente sur les alpages ou qu’ils y restent moins longtemps, afin de limiter les risques de prédation» a aussi joué son rôle.

Le Valais romand s'en est particulièrement bien sorti, puisque les attaques mortelles ont chuté de moitié en un an (76 en 2024, contre 153 en 2023). En Haut-Valais, la tendance était inverse avec une légère hausse du nombre d'animaux tués (265 en 2024, contre 248 en 2023). «En dépit du fort engagement des éleveurs, la taille réduite des structures et les spécificités topographiques locales font qu’il y a davantage d’alpages difficilement protégeables», a justifié le Canton.

Budget à la hausse pour 2025

Pour 2025, les soutiens fédéraux à la protection des troupeaux seront revus à la baisse, passant de 2'000'000 à 1'666'000. Mais, forts des résultats de 2024, le Valais ne compte pas lever le pied. Au contraire, le Canton augmentera sa contribution financière de 750'000, portant son effort total à 1,75 million de francs. «Les efforts principaux porteront sur la mise en œuvre de mesures de terrain, le conseil aux exploitants, la recherche de solutions alternatives ou encore la cohabitation des chiens de protection avec les autres utilisateurs du territoire», a-t-il expliqué.

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