Valérie Lemercier séduite par la Suisse: «J’adorerais y habiter!»

Comme à son habitude, Valérie Lemercier est irrésistible de drôlerie dans «Aimons-nous vivants», actuellement au cinéma. Dans cette comédie, l'actrice incarne Victoire, une Française pétillante qui prend le train pour Genève. Durant son voyage, elle se retrouve assise face à son idole, Antoine Toussaint, un chanteur populaire en fin de carrière. Une aubaine inattendue pour Victoire. Entre lui, au bout du rouleau, et elle, débordante d’énergie, la rencontre sera explosive…

Valérie Lemercier a été ravie de tourner pour la première fois en Suisse. De passage à Lausanne, la Française de 61 ans nous a dit ce qu'elle pensait de notre pays et de notre culture.

Quel est votre lieu favori quand vous venez en Suisse?

Le Bon Génie, à Genève! Je m'y sens bien. J'aime la gentillesse des gens qui y travaillent, le calme. J'ai toujours aimé les grands magasins, mais celui-là, il est bien, il est petit. Tout est très bien choisi. J'ai trouvé de très beaux pulls aux rayons hommes. Comme je suis grande, je trouve plus de choix chez les hommes.

Quelle est votre ville préférée en Suisse?

J'ai visité Genève, Montreux, Vevey, Lausanne, Morges, Gstaad, mais ma ville préférée, c'est Zermatt. J'ai envie d'y retourner, car j'en ai un très bon souvenir. C'est tellement beau! Il y a un truc que j'ai adoré: il y avait des hommes dans les télécabines en forme d'œufs qui étaient en costume cravate, sous leur anorak. J'ai trouvé ça très chic! Je pense qu'il n'y a qu'ici qu'on voit ça.  Des gens qui skient en cravate, je trouve ça génial (Rires).

Pourriez-vous habiter dans notre pays?

Oh oui, j'adorerais! D'ailleurs quand on a tourné le film, j'ai été très déçue, car je pensais qu'on allait pouvoir dormir à Genève. Mais non, on n'avait pas les moyens! On a donc dû aller dormir en France. Mais oui, je pourrais vraiment habiter en Suisse. Je me sens très bien ici. Je me verrais bien vivre dans le palace de Gstaad. J'ai l'impression d'être dans un film de Walt Disney. On dirait un château, je le trouve magique! Mais j'aime bien aussi les endroits pas trop luxueux.

Que représente le public helvétique dans votre carrière?

La première fois que je suis venue jouer ici, c'était au théâtre de Beaulieu, à Lausanne. C'était mon premier contact avec le public suisse et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'ai été surprise car j'ai eu l'impression d'être comprise tout de suite. Les gens étaient très rapides à réagir. J'ai donc adoré ce premier contact. Et je me réjouis de revenir en Suisse avec mon prochain spectacle.

Avez-vous un souvenir marquant de vos visites chez nous?

Je suis allée voir la maison de Charlie Chaplin, à Vevey. J'ai adoré, même si la statue de cire d'Albert Einstein qui tire la langue m'a fait peur dans la salle de bains. Je n'ai pas compris ce qu'il faisait là! Je me souviens aussi avoir passé une semaine à Montreux, il y a très longtemps. Je passais tous les jours devant la statue de Freddie Mercury, sans savoir qui c'était. Je connaissais les chansons de Queen, mais je n'avais pas fait le lien avec Freddie Mercury. Ce n'est qu'après avoir vu le clip de «Bohemian Rhapsody» que j'ai réalisé qui c'était!

Aimez-vous la gastronomie suisse?

J'adore l'Appenzeller. J'aime les fromages à pâtes dures. J'aime bien aussi les röstis. Je suis moins fan de la fondue par contre. J'apprécie aussi vraiment vos magasins de diététiques. Il y en a un petit à Genève que j'adore. La diététique m'intéresse beaucoup en fait. Je pense qu'on est un peu ce qu'on mange.