«Variole du singe»Le Mpox continue de s'étendre, de nouveaux cas recensés
Le 11 juillet dernier, l’Organisation mondiale de la Santé avait mis en garde contre la menace pour la santé mondiale que représente le Mpox, un virus longtemps appelé «variole du singe» ou «monkeypox».

En mai 2022, les contaminations par le virus Mpox se sont produites dans le monde entier (image d'archives).
AFPDeux premiers cas de Mpox, virus longtemps appelé «variole du singe» ou «monkeypox», ont été recensés en Ouganda, a annoncé le ministère ougandais de la Santé quelques jours après l’annonce d’autres cas dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est. Les deux cas ougandais ont été détectés dans le district de Kasese, à la frontière occidentale du pays, dans les villes de Mpondwe et Bwera, a indiqué le directeur général des services de santé Henry Mwenda.
«Nos recherches montrent que les infections n’ont pas été contractées en Ouganda, mais en RDC», a-t-il dit, avant d’ajouter que neuf autres personnes ont été placées sous surveillance médicale à la suite de contacts avec les deux cas confirmés. Le Kenya et le Burundi ont annoncé respectivement un et trois cas de Mpox le mois dernier.
Poussé épidémique
La République démocratique du Congo (RDC) a rapporté 11'000 cas suspects le 20 juillet, dont 450 morts. Le Rwanda a annoncé jeudi, à son tour, le recensement de deux cas la semaine dernière. Mercredi, la Côte d’Ivoire, avait annoncé avoir recensé deux cas «non mortels» de Mpox dans ce pays d’Afrique de l’ouest.
Le 11 juillet, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait mis en garde contre la menace pour la santé mondiale que représente le Mpox, exprimant son inquiétude concernant une poussée épidémique d’une nouvelle souche plus mortelle du virus en RDC. La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a appelé lundi les pays à «éduquer leurs citoyens sur la façon de se protéger et de prévenir le développement du Mpox».
Dans le monde entier
Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I, principalement limitée depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. Mais en mai 2022, les contaminations par le virus Mpox se sont produites dans le monde entier, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels. Le responsable était le sous-type Clade II.
Depuis septembre dernier, une nouvelle souche encore plus mortelle du Clade s’est répandue en RDC, étant transmise également par contacts sexuels entre homosexuels. Des tests ont révélé qu’il s’agissait d’un nouveau variant, résultat d’une mutation du Clade I, appelé Clade Ib.