Venezuela: Trump somme Maduro de rapatrier ses «criminels»

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VenezuelaTrump somme Maduro de rapatrier ses «criminels»

Le chargé de l’Amérique latine au département d’État exige, sans «équivoque», que le président vénézuélien «reprenne» ses migrants délinquants.

Arrestation de migrants centre et sud-américains à la frontière mexicaine.

Arrestation de migrants centre et sud-américains à la frontière mexicaine.

AFP

Un émissaire du président américain Donald Trump s’est rendu au Venezuela pour exiger du dirigeant Nicolas Maduro qu’il rapatrie des migrants «criminels», a annoncé vendredi un haut responsable américain.

«Les États-Unis et le président Trump attendent de Nicolas Maduro qu’il reprenne tous les criminels et membres de gangs vénézuéliens qui ont été exportés vers les États-Unis, et ce, sans équivoque et sans condition», a affirmé à des journalistes Mauricio Claver-Carone, chargé de l’Amérique latine au département d’État, confirmant la visite de l’émissaire Richard Grenell au Venezuela. «Les otages américains détenus au Venezuela sont non seulement inacceptables, mais ils doivent être libérés immédiatement», a-t-il ajouté.

600'000 Vénézuéliens «protégés» sous Biden

Le ministre vénézuélien de la communication, Freddy Nanez, a confirmé sur Telegram la rencontre entre Grenell et  Maduro, qui a récemment prêté serment pour un troisième mandat malgré les inquiétudes de la communauté internationale concernant les irrégularités commises lors des élections.

L’administration Trump a annulé la prolongation du statut de protection temporaire dont bénéficient plus de 600'000 Vénézuéliens aux États-Unis et qui les protège d’une expulsion. Le «statut de protection temporaire» (TPS) de ces Vénézuéliens avait été prolongé pour 18 mois par Joe Biden, quelques jours avant l’arrivée de son successeur à la Maison-Blanche pour un nouveau mandat.

«Pas de néogociations»

De retour à la Maison-Blanche depuis le 20 janvier, le républicain a promis de lancer «le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine», en utilisant les forces armées si nécessaire.

Évoquant la visite de Grenell, chargé par le président Trump de «missions spéciales», le responsable a prévenu qu’il ne s’agissait «pas d’une négociation en échange de quoi que ce soit», exhortant «le gouvernement Maduro, le régime Maduro au Venezuela, à tenir compte de l’envoyé spécial Richard Grenell, de ses demandes et de ce qu’il met sur la table. Parce que dans le cas contraire, il y aura des conséquences».

(afp/rk)

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