Jura - Vers des protections menstruelles gratuites à l’école 

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JuraVers des protections menstruelles gratuites à l’école

Le Jura sera le premier canton à offrir des protections hygiéniques dans les écoles. Ses députés ont adopté une motion en ce sens.

par
gma
Des distributeurs devraient être installés dans les écoles jurassiennes.

Des distributeurs devraient être installés dans les écoles jurassiennes.

Pixabay

Le Parlement jurassien a accepté mercredi une motion demandant d’installer des distributeurs de serviettes hygiéniques gratuites dans les établissements scolaires du canton. «Chaque élève et chaque étudiante devrait avoir les ressources pour se protéger pendant ses règles et poursuivre son quotidien de manière normale», a plaidé l'auteur de la motion, Raoul Jaeggi (PVL). Sa proposition a été soutenue par 40 voix contre 11 et 7 abstentions.

Ailleurs, la commune bernoise de Tavannes a décidé de mettre à disposition des protections périodiques à ses élèves. Les cantons du Valais et celui de Berne ont refusé des demandes similaires.

Projet pilote dans le canton de Vaud

Au début du mois de mars, le Grand Conseil vaudois a accepté un postulat demandant l’installation de distributeurs de protections dans les écoles et les bâtiments de l’État. Mais avant, afin d’analyser les multiples obstacles pouvant être rencontrés, notamment en termes de logistique, le Conseil d’État a prévu de commencer par une phase pilote, en équipant uniquement certains lieux de formation. Plus récemment, le 19 mars, deux interventions parlementaires ont été déposées au plan cantonal et communal à Neuchâtel.

À Genève, les élus du Grand Saconnex ont accepté récemment une proposition visant à mettre gratuitement des protections à disposition dans les écoles et les locaux de l’administration communale. Mais un projet similaire a été refusé à Plan-les-Ouates. Au niveau cantonal, une proposition déposée en 2019 par plusieurs élus a été rejetée l’an dernier en commission, qui l’a jugée «infantilisant et paternaliste» pour les femmes. Elle n’a toujours pas été traitée par le Grand Conseil, regrette l’une des motionnaires, la socialiste Helena Verissimo de Freitas.

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