Ville de GenèveUn représentant du MCG condamné après un pugilat
Le Ministère public a sanctionné Thomas Zogg (MCG) par ordonnance pénale pour avoir frappé un collègue en pleine séance de la Fondetec. Celui-ci a fait opposition.

Thomas Zogg, représentant du MCG au sein du Conseil de la fondation communale Fondetec.
drLes coups de poing donnés, puis de «fausses allégations», ont conduit le Ministère public à condamner Thomas Zogg, représentant du MCG au sein du Conseil de la fondation communale Fondetec. Après un pugilat en pleine séance, le 26 janvier 2023, le Parquet l'a sanctionné par ordonnance pénale, l'automne passé. Celui qui est aussi candidat aux élections municipales en Ville de Genève a écopé d'une amende de 1000 francs pour voies de fait, mais aussi d'une peine de 60 jours-amende (à 90 francs le jour) avec sursis et d'une amende de 1080 francs pour calomnie et dénonciation calomnieuse.
Témoins unanimes
Dans cette affaire qui a défrayé la chronique, chacun des deux protagonistes a déposé plainte contre l’autre. Thomas Zogg a affirmé que son accusateur, Esteban Muñoz (Ensemble à Gauche), l'avait frappé en premier. Une version des faits qui «n'est corroborée par aucun des témoins», conclut le Ministère public. Au contraire, tous ont désigné le MCG comme l'auteur des coups.
Ce dernier «savait pertinemment n'avoir pas fait l'objet d'une agression de la part d'Esteban Muñoz», poursuit le Parquet. Pourtant, il a «colporté de telles accusations auprès de tiers (ndlr: son parti avait publié un communiqué de presse pour défendre son représentant)». Et ce, «tout en sachant (Esteban Muñoz) innocent». D'où la condamnation pour calomnie et dénonciation calomnieuse. Thomas Zogg a fait opposition à cette ordonnance pénale, ouvrant la voie à un procès.
Le Ministère public a par ailleurs classé la plainte du quadragénaire contre le représentant de l'extrême gauche au Conseil de la Fondetec. Une décision qui fait l'objet d'un recours de la part du membre du MCG.