Des vibromasseurs sur la liste des commissions

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SuisseDes vibromasseurs sur la liste des commissions

Les sextoys intègrent désormais les rayons des pharmacies et des grandes surfaces. Une manière d'attirer celles qui fuient les sex-shops.

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ofu/mag
C'est avec ce vibromasseur que Coop affirme répondre à une demande grandissante des consommateurs.

C'est avec ce vibromasseur que Coop affirme répondre à une demande grandissante des consommateurs.

«Nous voulons désacraliser le produit, le rendre disponible dans un lieu où les gens ne se sentent pas mal à l'aise.» Les vibromasseurs de la marque Smile Makers ont débarqué en Suisse début février, dans les pharmacies Sun Store. Des gadgets qui se trouvent au rayon beauté plutôt qu'à côté des préservatifs. La marque ¬espère séduire ainsi les cu¬rieuses timides. Elle estime que 85% des femmes sont des clientes potentielles, pour un produit peu accessible dans les endroits qu'elles fréquentent le plus souvent.

L'expansion des sextoys ne s'arrête pas là: Coop aussi a décidé de s'attaquer au vibromasseur. Le «Play Pure Fan¬tasy» est dans les rayons des trente filiales Coop City depuis dix jours. Selon le distributeur, la demande des clients pour les préservatifs, lubrifiants et autres jouets est croissante. Et, grâce à des commandes en grandes quantités, l'entreprise casse les prix: le sextoy Durex est vendu 44 fr. 50. C'est 25% moins cher que les 60 fr. sur le site internet de la marque, selon la «Schweiz am Sonntag».

En 2007, Globus avait glissé des jouets coquins dans son offre, avant de faire marche arrière. Migros avait envisagé l'idée, mais y a renoncé. Tous deux estiment que ces articles n'ont pas leur place dans le commerce de détail.

Business lucratif

Patrick Stöckli, patron de la chaîne de magasins Erotikmarkt, ne voit pas d’un bon œil la nouvelle offre de Coop: «Un vibromasseur n’a rien à faire dans les rayons d’une grande surface, assène-t-il. Il n’y règne pas la bonne atmosphère; il leur manque la touche érotique.» Le boss estime que la concurrence n’aura pas trop d’impact sur ses ventes. «Ce n’est pas la première fois que des gens essaient de profiter de ce business lucratif», commente-t-il. Les sextoys sont les articles qui rapportent le plus à son entreprise.

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