Une petite puce italo-française

Après cinq ans de développement, la Vespa 400 a été produite durant cinq ans.
Le moteur se situe à l'arrière.
Qui est capable de résister à ce joli minois?
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Après cinq ans de développement, la Vespa 400 a été produite durant cinq ans.

Courtesy of RM/Sotheby's
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Piaggio Vespa 400Une petite puce italo-française

Très appréciée au Salon de l'automobile de Paris en 1957, la deux-portes est aujourd'hui un objet culte fort recherché.

Daniel Koch
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Daniel Koch

Dans l'Europe d'après-guerre, on voulait savourer la paix tant attendue et découvrir le monde, sauf que la mobilité tardait à arriver. Après un boom des scooters tels que les Vespa ou les Lambretta, on a vu apparaître, en Allemagne, les scooters à cabine. En Italie, on se déplaçait en Fiat 500 Topolino, jusqu'à ce que le modèle soit remplacé par la Fiat 600, en 1955.

À partir de 1952, Piaggio, constructeur de la Vespa, a également développé un biplace à quatre roues qui est arrivé sur le marché en 1957, presque en même temps que la Fiat Nuovo 500. C'est probablement en raison de la concurrence de la Cinquecento que Piaggio a préféré miser sur le marché français plutôt que sur son propre pays pour vendre ses véhicules. Résultat: la Piaggio Vespa 400 a également été construite par la filiale ACMA (Ateliers de Construction de Motocycles et Automobiles) à Fourchambault, près de Nevers.

Fortement plébiscitée

Lors de sa présentation à Monaco, le 26 septembre 1956, la voiturette a retenu toute l'attention, notamment en raison de la présence de trois célèbres pilotes de Grand Prix: Juan Manuel Fangio, Jean Behra et Louis Chiron. Le 3 octobre 1957, à l'occasion du Salon de l'automobile de Paris, la petite puce a été plébiscitée par la presse spécialisée et le public.

Comme chez Fiat, on avait misé sur un moteur arrière à deux cylindres refroidi par air pour l'entraînement des roues arrière. La cylindrée était de 394 cm3. Alors que la Fiat avait un moteur à quatre temps, la Vespa 400 disposait d'un moteur à deux temps, auquel il fallait ajouter de l'huile manuellement à chaque fois qu'on passait à la pompe. À partir de 1959, elle a été dotée d'un mélangeur automatique.

Le moteur fournissait une puissance de 14 ch, ce qui, pour un poids de 360 kg, suffisait à atteindre une vitesse maximale d'environ 80 km/h.

Un toit ouvrant original

Les Italiens ont conçu une carrosserie simple, jolie, monocoque pour la voiturette d'à peine 285 centimètres de long et 127 centimètres de large. Elle avait des portes qui s'ouvraient vers l'arrière, ainsi qu'un toit rabattable jusqu'au niveau des ceintures, ce qui faisait d'elle un coupé-cabriolet.

L'habitacle était plutôt spartiate et niveau confort, il fallait se contenter de deux sièges au rembourrage peu épais. La roue de secours était logée sous le siège passager. Parmi les rares instruments à bord se trouvaient un compteur kilométrique et un indicateur de la jauge à essence. Comme pour la Fiat Nuovo 500, les bagages étaient rangés à l'arrière des sièges où l'on pouvait également, si besoin, asseoir deux enfants en bas âge sur des coussins disponibles en option.

Version GT

Dès 1960, la microvoiture a bénéficié d'un équipement un peu plus sportif. En 1961, Piaggio a même lancé une version GT, mais elle n'a pas, pour autant, permis de sauver la Vespa 400 dont la demande était en constant déclin, ce qui a d'ailleurs mis fin à sa production, après que 30'976 exemplaires étaient sortis d'usine.

Le véhicule représenté est un modèle américain rare avec un indicateur kilométrique et un moteur de 20 ch, qui était à l'époque plus puissant, car destiné au marché de l'exportation. La Piaggio Vespa 400 sera vendue aux enchères «The Elkhart Collection» par RM/Sotheby's. Ces enchères auront lieu les 1er et 2 mai 2020.

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