Kay Jam«J'ai la volonté de montrer ma palette musicale»
Jeudi 28 novembre 2019 à la Cave du Bleu Lézard, à Lausanne, Kay Jam présentera les titres de son premier album à paraître le lendemain.
Le Lausannois, qui a étudié à la Haute École de Musique de Lausanne (HEMU), a déjà bien roulé sa bosse sur la scène romande. Kay Jam, 28 ans, a joué pour Sim's, Alejandro Reyes ou Stevans, groupe dont il fera d'ailleurs la première partie jeudi. Il présentera à cette occasion les compos de son disque «Kay Jam».
Ça change quoi de présenter vos propres titres?
C'est totalement nouveau. C'est comme sortir de ma zone de confort, ce qui me procure du plaisir. Il y a aussi de l'appréhension à l'idée de me dévoiler avec la musique que j'ai écrite. C'est un risque.
Sur le disque, vous naviguez entre pop, rock, folk et grunge.
Oui, mais je conserve une patte rock sur chaque titre. J'ai grandi avec Nirvana. J'ai toujours adoré quand des rockers faisaient des versions acoustique et folk de leurs morceaux, comme justement le monstrueux live unplugged de Nirvana. Il y avait aussi une volonté de ma part de montrer toute ma palette musicale.
Votre bagage théorique de la HEMU a-t-il aidé à composer?
Oui et non. Ça n'a pas de sens de partir des cours pour écrire. J'ai laissé parler l'instinct. Quand j'étais bloqué, je ne dis pas que je n'ai pas sorti une botte secrète que j'ai apprise en cours d'harmonie.
Vous faites partie d'une génération qui a émergé en même temps (Joris Amann ou Nathan Bonjour, musiciens de Bastian Baker notamment). Comment l'expliquer?
À cause du bouillon musical autour de la HEMU et de l'EJMA. On a passé notre temps ensemble et on a commencé à jouer ensemble au fond d'un local. Avec les années, on en est sortis. Une nouvelle génération est d'ailleurs déjà en train d'arriver.