États-UnisIls se font pirater leur thermostat: chaud devant
Un couple du Wisconsin affirme que sa maison connectée a été victime d'un hacker: il faisait 32 degrés dans le logement et la caméra de la cuisine parlait toute seule.

Samantha et son mari Lamont se sentent trahis par le système de sécurité de leur maison.
Fox6NowIls en tremblent encore. Deux Américains domiciliés à Milwaukee (Wisconsin) affirment que leur maison connectée a été piratée. Parmi les joyeuses expériences vécues par le couple: leur caméra s'est mise à leur parler et leur thermostat affichait une température de 32 degrés.
L'année dernière, Samantha et Lamont Westmoreland ont installé un système de surveillance, une sonnette et un thermostat Google Nest chez eux. Tout se passait bien jusqu'au 17 septembre, jour où les événements ont pris une tournure inquiétante. «Ce dispositif est censé me sécuriser, mais je ne me suis pas du tout sentie en sécurité», explique l'Américaine à Fox6Now.
En rentrant du travail, Samantha a retrouvé une maison surchauffée: le thermostat affichait 32 degrés. Pensant avoir affaire à un bug, l'habitante a réglé l'appareil sur la température initiale. Mais la température a continué de grimper. Pour ne rien arranger, la caméra de la cuisine a commencé à parler au couple et à jouer de la musique «vulgaire».
«J'ai des frissons rien que d'y penser»
«Je l'ai débranchée et l'ai orientée face au plafond», explique l'Américaine. Le couple a modifié ses mots de passe, mais le problème a persisté. Ce n'est qu'en contactant leur fournisseur internet et en faisant modifier leur adresse IP qu'il a pu, enfin, retrouver une vie normale. Les Westmoreland ne voient qu'une seule explication à leur mésaventure: quelqu'un s'est introduit dans leur système Nest via leur Wi-Fi.
«Mon coeur battait la chamade. Je me suis sentie violée dans mon intimité. J'ai des frissons rien que d'y penser», confie l'Américaine. Le couple, qui a dépensé 700 dollars pour ce système, songe à demander des comptes à Nest.
«Mots de passe compromis»
De son côté, Google se défend de toute brèche dans son dispositif. «Les clients ont utilisé des mots de passe compromis. Dans presque tous les cas, la vérification en deux étapes élimine ce type de risque de sécurité», a fait savoir un porte-parole.