Les jeunes écoliers difficiles sont en hausse

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SuisseLes jeunes écoliers difficiles sont en hausse

Les élèves de 4 à 8 ans qui pourrissent l'ambiance d'une classe et martyrisent les enseignants sont toujours plus nombreux. Les parents sont mis en cause.

Les enseignants dénoncent une situation ingérable.

Les enseignants dénoncent une situation ingérable.

Keystone

Le nombre de «petits péteurs de plombs» est en hausse. Ce terme englobe les élèves entre 4 et 8 ans qui pourrissent l'ambiance d'une classe et martyrisent les enseignants par leur comportement agité, voire agressif, expliquent «Le Matin Dimanche» et la «SonntagsZeitung» qui ont mené une enquête sur ce phénomène présent dans toute la Suisse.

Deux conclusions basées sur des sondages régionaux interpellent particulièrement: premièrement, les élèves difficiles ont été identifiés comme la première source de stress pour le personnel scolaire; deuxièmement, il semble que les comportements «violents, agressifs ou oppositionnels» soient plus nombreux parmi les élèves de 4 ans que chez les 13-14 ans.

Parents en cause

Parents absents, familles éclatées, parcours migratoires compliqués, écrans à haute dose font partie des raisons de cette hausse, notamment si ces situations se cumulent. Le rôle des parents qui délèguent tout à l'école est aussi mis en cause.

Les enseignants dénoncent une situation ingérable. Les cantons romands réagissent en ordre dispersé et tardivement, selon l'enquête menée par l'hebdomadaire orange: Fribourg a ouvert une «classe relais» pour prendre en charge les perturbateurs. Le Jura devrait suivre la même stratégie à la rentrée.

Neuchâtel offre depuis 2017 un appui aux enseignants concernés. Vaud compte débloquer 12 millions de francs progressivement pour soutenir parents, éducateurs, et accueil socio-éducatif. Et Genève veut créer 28 postes d'éducateurs, infirmiers et autres spécialistes pour la rentrée 2019.

(NewsXpress)

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