Le projet de l'EPFL finit 3e du concours «Hyperloop»

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Mobilité du futurLe projet de l'EPFL finit 3e du concours «Hyperloop»

Le projet «EPFLoop» développé par des chercheurs de l'EPFL a terminé à la troisième place du concours lancé par Elon Musk.

Le concours a été remporté par les chercheurs de l'Université de Munich pour la troisième année consécutive.

Le concours a été remporté par les chercheurs de l'Université de Munich pour la troisième année consécutive.

AFP

Le projet «EPFLoop» développé par des chercheurs de l'EPFL a terminé à la troisième place du concours de l'«Hyperloop». Lancée par le milliardaire Elon Musk, l'initiative vise à développer une capsule de transport circulant à grande vitesse dans un tube sous vide.

Dix-neuf équipes du monde entier étaient invitées à présenter leurs projets à Hawthorne en Californie, siège de l'entreprise SpaceX, communique l'EPFL dans la nuit de dimanche à lundi. Au terme d'une semaine d'essais sur le site, seules les trois meilleures capsules - ou «pods» - ont été lancées dans le tube d'un kilomètre et demi, dont celle des étudiants de Lausanne.

Qualifié en finale aux côtés des Néerlandais de Delft Hyperloop et des Allemands de WAAR Hyperloop, EPFLoop a atteint avec son pod une vitesse de 85 km/h, détaille le texte. Des problèmes de communication l'ont toutefois empêché de développer toute sa vitesse. Les chercheurs vaudois ont pris la troisième place du podium.

L'EPFZ est à nouveau en lice au concours «Hyperloop» en juillet. Le projet consiste à transporter des passagers à plus de 1200 km/h avec une capsule autopropulsée dans un tube sous vide. Ce concept rappelle le projet Swissmetro initié le siècle dernier, mais abandonné, faute d’argent.

Le projet allemand a atteint un pic de vitesse de 466 km/h (290mph), selon le tweet de félicitations publié à l'issue du concours par les organisateurs d'Hyperloop. Les chercheurs de l'Université de Munich se sont ainsi hissés en haut du podium pour la troisième année consécutive. Les Néerlandais ont eux atteint une vitesse de 142km/h, ont-ils fait savoir sur leur compte Twitter, regrettant que tout ne se soit pas passé exactement comme prévu.

Problèmes de batteries

Autre équipe suisse dans la course, «Swissloop», fruit d'une collaboration entre des étudiants de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) et d'autres hautes écoles et partenaires privés, n'est pas parvenue cette année à se glisser dans la finale. L'équipe zurichoise a rencontré des problèmes au niveau de ses batteries durant les premiers essais, indique dimanche l'EPFZ.

En 2017, «Swissloop» avait elle aussi gagné la troisième place de cette compétition. Le concours a été lancé par Elon Musk, patron de Tesla. Egalement à la tête de SpaceX, le milliardaire veut développer le transport des futurs en développant un «hyperloop». Cette capsule transportant des passagers pourrait se déplacer à plus de 1200 km/h dans un tube vidé de son air. Elle circulerait sur des coussins magnétiques. Elle pourrait ainsi relier Los Angeles à San Francisco en moins d'une demi-heure. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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