Après la tempêteRoger fait l'éloge de Greta et des militants du climat
Attaqué par Greta Thunberg, Roger Federer a réagi dans un communiqué. Le tennisman s'y engage notamment à «utiliser sa position privilégiée pour dialoguer avec ses sponsors».

Le tennisman se retrouve sous les feux des projecteurs mais non pas pour ses performances sur les courts.
Par son statut de star planétaire, Roger Federer fait souvent l'objet de critiques en lien avec ses (nombreux) partenariats. Un exemple assez récent? Lorsqu'il a rejoint l'équipementier japonais Uniqlo en 2018, l'organisation «Public Eye» avait alors fait pression sur lui pour qu'il réclame de meilleures conditions de travail pour les employés. Dans ce genre de situation, le Bâlois ne réagit en général pas publiquement et laisse passer la tempête.
Interpellé cette fois-ci par des activistes et la célèbre militante suédoise Greta Thunberg sur son rôle d'ambassadeur de Credit Suisse qui investit dans les énergies fossiles, Roger Federer a choisi de réagir en publiant un communiqué envoyé à l'agence Reuters. Ce dernier a été publié ce samedi 11 janvier sur Twitter par le journaliste Simon Häring.
« Je prends très au sérieux les impacts et la menace du changement climatique, d'autant plus que ma famille et moi arrivons en Australie au milieu des ravages causés par les incendies, a commenté le Suisse. En tant que père de quatre jeunes enfants et fervent partisan d'une éducation universelle, j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour le mouvement des jeunes en faveur du climat. Je suis également reconnaissant des jeunes militants de nous pousser à examiner nos comportements. J'apprécie les rappels sur ma responsabilité en tant que personne, athlète et entrepreneur et je m'engage à utiliser cette position privilégiée pour dialoguer sur des questions importantes avec mes sponsors. »
Dans cette déclaration, le Bâlois fait implicitement l'éloge de Greta Thunberg, le visage du mouvement de la jeunesse pour le climat. Et bien qu'il ne mentionne pas explicitement Credit Suisse dans ses propos, il semble logique qu'il se réfère surtout à la grande banque.