Fribourg: des gitans perturbent la circulation à Estavayer-le-Lac

Publié

Canton de FribourgDes Gitans ont tenté en vain de s'installer à Estavayer

Les gens du voyage ont bloqué un chemin qui donnait accès à la caserne des pompiers et à l'entrepôt des TPF. Après tractations, ils sont repartis du côté de Payerne.

Les caravanes ont bloqué un moment le chemin d'accès à la caserne et aux TPF.

Les caravanes ont bloqué un moment le chemin d'accès à la caserne et aux TPF.

Lecteur reporter

Avec les beaux jours, les Gitans français refont à nouveau parler d'eux. Avec une vingtaine de caravanes, ils ont bloqué mardi, sur le coup de 11h, le chemin des Marais, à Estavayer-le-Lac, un chemin qui donne accès à la caserne des pompiers et à un entrepôt des Transports publics fribourgeois (TPF). Conséquence: plus aucun bus ne pouvait sortir, alors que c'était l'heure de la pause de midi dans les écoles et que de nombreux élèves devaient prendre le bus pour rentrer chez eux.

«Ces gens du voyage, majoritairement des Français, provenaient de Matran où ils avaient été conviés à quitter l'ancienne jardinerie Schilliger qu'ils occupaient illégalement», explique Bertrand Ruffieux, porte-parole de la police cantonale fribourgeoise. Une partie des caravanes s'est alors dirigée sur Estavayer, espérant s'installer sur un terrain vague jouxtant la caserne.

Pas de débordements

Mais les autorités locales ont demandé leur départ et la police cantonale est arrivée sur place. «Il n'y a pas eu de débordements, car nous étions nombreux pour parer au pire, et nous avons pu discuter avec eux», explique le porte-parole. Du coup, les Gitans sont partis en direction de Payerne. À noter que l'aire de repos réservée aux gens du voyage à la Joux-des-Ponts, sur l'A12, était complète.

«Quant au trafic, il a effectivement été entravé un moment, mais cela a été vite régulé», précise le porte-parole. De nombreux élèves des écoles de la Broye fribourgeoise ont quand même dû prendre leur mal en patience. «Mon gamin, qui a 9 ans, a dû attendre un moment à l'arrêt de bus, il a fini par arriver, mais avec un bon quart d'heure de retard», confirme un papa de la région.

Pour rappel, seule Lausanne s'est dite prête à accueillir des Gitans cette année. Le médiateur cantonal a approché une quarantaine de municipalités, mais aucune n'a répondu favorablement.

Ton opinion