FootballDes plans à revoir pour Alvyn Sanches
Le jeune prodige du Lausanne-Sport, blessé avec la Suisse, vendredi, ne partira pas cet été. Son club le sait aussi.
Alvyn Sanches s’est blessé vendredi, en fin de match, pour sa première sélection avec la Suisse.
Toto Marti/Blick/freshfocus«À la 70e minute, Alvyn était au sommet de sa jeune carrière. Et quelques minutes plus tard, il était de côté pour plusieurs mois.» Résumé limpide du moment où le destin d’Alvyn Sanches a basculé, vendredi à Belfast, pour sa première sélection en équipe de Suisse.
Il est signé Stéphane Henchoz, directeur sportif du Lausanne-Sport, un peu désabusé par ces derniers jours. De ce duel malheureux en fin de match contre l’Irlande du Nord (1-1) aux conséquences à court et moyen terme pour le prodige de 22 ans, mais aussi pour le club de la Tuilière.
Penser à la suite
Entre-temps, il y a eu le diagnostic: rupture du ligament croisé antérieur du genou. Puis, un message vidéo envoyé par toute la sélection suisse, qui joue aujourd’hui contre le Luxembourg. Et la tristesse de Murat Yakin («C’est douloureux, il était en super forme»). Mais très vite, Sanches a pensé à la suite. «C’est un garçon intelligent et il a compris que se lamenter sur son sort ne servait à rien, assure Fahd Adamson, son agent. Il est déjà focus sur sa rééducation.»
Il va falloir de la patience
Parce que tout le monde sait bien que le mal est déjà fait. Que les plans imaginés depuis des mois se sont envolés en quelques secondes. Sanches ne partira pas cet été vers un grand club européen. Il ne sera, en effet, pas revenu à temps. Au mieux, il signera ailleurs l’hiver prochain, à condition d’avoir retrouvé son niveau. Ou alors en 2026. Il va falloir de la patience.
Pour le Lausanne-Sport, c’est aussi un sacré contretemps: «On avait prévu qu’Alvyn, un joueur formé au LS, soit la plus grosse vente de l’histoire du club. C’est mis entre parenthèses», souffle Henchoz. Il n’y a plus qu’à attendre.
Nouveau galop d’essai pour la Suisse
Huit matches consécutifs sans victoire. Près de quarante ans que la Suisse n’avait pas vécu ça. Qu’importe: Murat Yakin l’assume, ces matches de mars sont là pour faire des essais. Le résultat est accessoire. Après le 1-1 en Irlande du Nord, vendredi, le Luxembourg ce soir (20 h 45) à Saint-Gall suit le même thème. Ainsi, il y aura du tournus: Kobel, Rodriguez ou encore Embolo seront laissés sur le banc. Place à Muheim, Blondel, peut-être Amenda ou Hajdari. Avec peu d’attentes.
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