GenèveLe bœuf fugueur a été neutralisé et rendu à l’éleveur
Le bovin qui s’était échappé lundi de l’abattoir a été retrouvé dans la nuit de jeudi à vendredi, à la route de Chancy. Il a été endormi et reconduit dans son enclos.

L’animal est un bœuf de 650 kilos dépourvu de cornes (image d’illustration).
Getty Images/iStockphotoIl aura fallu quasi toute la semaine pour le retrouver. Le bœuf fugueur a été neutralisé dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 23h, à la route de Chancy. L’animal de 650 kilos s’était évadé lundi de l’abattoir de Loëx (GE). Repéré à Bernex, puis à Cartigny, il avait, à plusieurs reprises, chargé les forces de l’ordre et fait des dégâts matériels sur son passage, parvenant jusque-là à s’échapper.
Drone engagé pour le localiser
C’est donc finalement jeudi soir que le bœuf s’est à nouveau manifesté. «Créant un danger pour les usagers de la route, il a été décidé de le neutraliser. De nombreuses patrouilles ont été mobilisées afin de dévier la circulation et d’éviter un accident», explique Alexandre Brahier, porte-parole de la police genevoise. Et de relever au passage la «très bonne collaboration avec les gardes de l’environnement tout au long de cet épisode insolite».
Afin de localiser précisément l’animal, un drone a été engagé. Les caméras thermiques ont ainsi permis de trouver son refuge. «Après l’avoir attiré dans une zone éclaircie, le bovin a été endormi à l’aide de deux piqûres hypodermiques. Puis, il a été pris en charge par son propriétaire et reconduit dans son enclos d’origine», indique le communicant.
Accueil dans un sanctuaire proposé
Reste à savoir ce qu’il va advenir de l’animal qui était promis à l’abattoir. Sensible à la cause animale, Virginia Markus, fondatrice de l’association Co&xister avait pris contact cette semaine avec l’éleveur. «Mon idée était qu’il gracie et cède le bœuf afin que celui-ci soit accueilli dans un sanctuaire adapté qui connaît les besoins de l’espèce et lui offre une vie digne.» A ce stade, l’éleveur n’avait pas voulu entrer en matière.
Une pétition a été lancée par des citoyens. S’alignant sur la position de Virginia Markus, l’auteure du texte demande elle aussi que le bœuf soit gracié. Près de 120 signatures ont été récoltées.