Le sommet pour la paix aura bel et bien lieu au Bürgenstock

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Guerre en UkraineLe sommet pour la paix aura bel et bien lieu au Bürgenstock

C'est confirmé, la Suisse va organiser «une conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine» au mois de juin. Celle-ci aura lieu dans un complexe hôtelier nidwaldien.

Le cadre idyllique du Bürgenstock, sur les hauteurs du lac des Quatre-Cantons.

Le cadre idyllique du Bürgenstock, sur les hauteurs du lac des Quatre-Cantons.

burgenstockresort.com

Le Conseil fédéral (CF) s'est prononcé, mercredi, sur le sommet pour la paix en Ukraine, que la Suisse avait accepté d'organiser lors de la venue du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Berne en janvier dernier. Dans un communiqué de presse publié en fin d'après-midi, le CF a confirmé que «la conférence devrait avoir lieu en juin 2024». Selon plusieurs médias suisses, elle se déroulera les 15 et 16 du mois. Une date qui serait judicieuse, car une réunion des pays du G7 aura lieu à Rome, en Italie, juste avant. Les grands de ce monde seraient donc déjà à quelques encablures de la Suisse.

Comme l'avait annoncé «20minutes» mardi, c'est le luxueux complexe hôtelier du Bürgenstock (NW) qui a été retenu pour accueillir l'événement. Véritable carte postale, il surplombe le lac des Quatre-Cantons. Les téléphones crépitent d'ailleurs déjà entre les cantons de Lucerne et de Nidwald, selon le «Tages Anzeiger». Pourquoi Lucerne? Car les participants seraient transportés par bateau jusqu'au petit funiculaire qui permet de grimper facilement au complexe, dont l'accès par la route n'est pas aisé.

L'identité des participants reste inconnue

Si le journal alémanique a aussi annoncé qu'environ 80 à 100 pays seront représentés lors de l'événement, le CF, lui, n'a pas communiqué sur l'identité des participants. Seule information donnée mercredi: la Suisse a mené des discussions, lors d'une première phase exploratoire, «avec des membres du G7, avec l’UE ainsi qu’avec des représentants de pays du Sud comme la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Éthiopie et l’Arabie saoudite». Et de préciser que ces discussions ont entrainé «des réactions encourageantes».

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