Prétendue agression raciste à NeuchâtelLa soi-disant victime avait tout inventé, elle devra passer à la caisse
Un métis avait déclaré avoir été agressé par des extrémistes de droite en janvier dernier. Il avait porté plainte. L’enquête a démontré que le Français s’était automutilé. Il a été puni par la justice.
En janvier dernier, un jeune homme avait prétendu avoir été attaqué par une horde alémanique dans le Jardin du Prince, près de la collégiale de Neuchâtel. Il avait tout inventé. Par ordonnance pénale, le Ministère public neuchâtelois l’a reconnu coupable d’induction de la justice en erreur et lui a infligé une peine de 30 jours-amende à 30 francs avec sursis. Il devra en outre régler les 200 francs de la cause.

Le message mensonger que le serveur français avait diffusé sur Instagram. Son profil a, depuis, été supprimé.
DRLe serveur de 28 ans avait posté sur Instagram des clichés où il présentait une croix gammée scarifiée sur sa joue et un t-shirt ensanglanté et en lambeaux. Il avait également relaté avoir été hélé à coups de cris de singe. L’affaire qui avait fait grand bruit, avait été abondamment relayée sur le réseau social.
Elle avait également été suivie par les médias, avec la prudence de mise. Il semblait en effet hautement improbable qu’une bande de métaleux suisses allemands aient investi le parc public surplombant le chef-lieu un lundi soir et la nature des blessures paraissait incompatible avec l’utilisation d’un cutter, comme le prétendait le Français. L’enquête a par ailleurs déterminé que les incisions avaient été réalisées antérieurement à la prétendue agression.
Le Ministère public avait informé mi-mai les médias que la plainte du métis avait été classée et qu’une procédure pour induction de la justice en erreur avait été ouverte.