Bourdonnette: comme promis, les gens du voyage sont bien partis

Après des mois d’occupation, dimanche vers 10h30, les premières caravanes des gens du voyage français qui occupaient un parking de la Bourdonnette ont commencé à lever l’ancre. Environ trois heures plus tard, il n’en restait plus une seule, explique «24 heures». En revanche, pas mal de détritus jonchaient encore les environs, en milieu d’après-midi, tels que des chaises en plastique, des lave-linges, des bonbonnes de gaz, des pneus, des câbles électriques ou des poubelles non taxées. Les Gitans avaient jusqu’à minuit pour tout nettoyer.

Interrogée par le quotidien vaudois, la police lausannoise se dit satisfaite de cette issue à l’amiable. Non seulement les gens du voyage ont respecté leur engagement de quitter les lieux, mais ils se sont aussi acquittés des 13’500 francs d'indemnités hebdomadaires que leur réclamaient les autorités locales. Pour mémoire, les Gitans s’étaient installés sur ce parking, sans autorisation, au mois de mars. Un accord avait finalement été passé pour leur permettre de rester, à la condition qu’ils s’en aillent à la mi-septembre, afin de laisser la place pour des fouilles archéologiques, prévues de longue date. Une demande d’expulsion avait néanmoins déjà été déposée, dans l’éventualité où les gens du voyage n’auraient pas quitté le parking ce dimanche. 

La quasi-totalité des quelque 130 caravanes sont ensuite réapparues lundi à Aclens, dans la zone industrielle où se trouve notamment un grand dépôt de la Coop. «Les gens du voyage se sont installés sur un parking, appartenant à une entreprise privée. Le propriétaire n’est toutefois pas d’accord pour leur laisser ses installations. Demain, dès l’ouverture de la préfecture, une demande d’expulsion sera déposée», indique la police cantonale vaudoise.