Vernier (GE)Les habitants plaident pour l’extinction des lampadaires
Un sondage révèle la large satisfaction des résidents des quartiers où l’éclairage public est interrompu la nuit, pour des raisons environnementales.

Parmi les secteurs où l’éclairage public est éteint entre 1h et 5h du matin, celui entre Balexert et Châtelaine (ici, le chemin De-Maisonneuve) est le plus densément peuplé, avec plus de 4300 habitants.
draLa nuit plus sombre ne fait pas peur aux Verniolans, au contraire: un sondage en ligne de la commune montre leur satisfaction quant à l’extinction partielle des luminaires sur la voie publique, de 1h à 5h. Depuis la fin de l’année dernière, un projet test est mené en ce sens dans trois secteurs résidentiels, ainsi que dans la zone industrielle du Lignon. Les résultats de l’enquête ont été présentés mardi soir à la population. Sur les 350 personnes qui y ont répondu, 85% se disent favorables à la mesure, et 65% très favorables, indique la «Tribune de Genève».
Chargé du Développement durable, le maire de Vernier, Mathias Buschbeck a avoué qu’il ne s’attendait pas à un résultat aussi net. L’extinction nocturne de l'éclairage public, qui a notamment fait l’objet d’une opération géante dans le Grand Genève en octobre 2019, vise à réaliser des économies d'énergie, à lutter contre la pollution lumineuse et ainsi préserver la santé, la faune et la flore. Parmi les avis négatifs exprimés, figurent en bonne place le sentiment d’insécurité et la crainte de provoquer des accidents sur des routes mal éclairées. Les statistiques policières montrent que l’extinction partielle des lumières n’a pas d’incidence sur la criminalité.