Les TPG quasi à l’arrêt jeudi matin

Début de journée «extrêmement difficile» aux Transports publics genevois (TPG). Comme annoncé la veille, l’offre était «minime» selon l’entreprise jeudi matin, en raison de la poursuite de la grève d’une partie des employés. 

Au total, 135 véhicules circulaient sur le réseau, dont 120 sur les lignes régionales et transfrontalières. En ville, «la couverture du réseau est extrêmement limitée»: «La mise en service des trams et des trolleybus est très compliquée, ont indiqué les TPG. Des manifestants externes à l’entreprise empêchent la sortie de véhicules» depuis les différents dépôts.

Dans la zone urbaine, seuls sept trams, sur les lignes 12 et 14, étaient en service, a précisé François Mutter, porte-parole des TPG. Deux lignes de bus, 42 et 53, fonctionnaient.  «Cela entraîne une surcharge dans les véhicules», a relaté le communicant. A moins d’une suspension du mouvement social, l’entreprise excluait une amélioration de la situation. En fin de matinée, c’était toujours le «statu quo» sur le réseau, a-t-elle confirmé. Comme constaté, de nombreux usagers ont dû se résoudre à se déplacer à pied. Le trafic automobile, lui, était dense.

La régie publique recommande à sa clientèle «d’anticiper tout déplacement, de prendre le Léman Express ou de privilégier la mobilité douce, quand cela est possible.» Des informations sont disponibles sur le site Internet de l'entreprise, ses applications, ainsi que sur un numéro vert 0 800 858 900.