AF Records se présentera à Label Suisse

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AF Records à Label Suisse«L’industrie musicale trouvera le moyen de survivre»

Entrevue avec le fondateur du label AF Records, qui se laissera découvrir durant le Grand Marché des Labels au festival Label Suisse.

Andrea Festa de AF Records et Sem Records.

Andrea Festa de AF Records et Sem Records.

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En 2022, les festivaliers du Label Suisse, qui a révélé un copieux menu pour sa 10e édition, pourront faire plus ample connaissance avec l’univers d’une dizaine de disquaires, de labels et de collectifs du territoire, lors du Grand Marché des Labels qui se tiendra sur l’Esplanade de Montbenon, à Lausanne, le samedi 17 septembre, de 17h à 21h30. Parmi ceux qui présenteront au public et aux diggers les artistes avec lesquels ils collaborent - à grand renfort de vinyles, platines, cassettes, voire de DJ sets - figurent les labels tessinois AF Records et Sem Records, créé pour le premier en 2004 et en 2019 pour le second, qui donnent dans la musique électronique. Ils sont représentés par Andrea Festa, leur propriétaire.

Que faut-il pour qu’un artiste séduise un de vos labels?

AFR est ouvert aux artistes du monde entier. Sem Records est réservé aux artistes suisses. Globalement, j’aime les artistes aux racines old school, mais qui sont tournés vers l’avenir. L’histoire et la connaissance vont de pair avec l’expérimentation et le désir de nouveaux sons.

À quand remonte votre première réussite avec l’un de vos artistes?

Les sorties les mieux reçues ont été celles de producteurs de Detroit et de Chicago. Je pense à «Inner Beauty» de Terrence Dixon, joué par Nina Kraviz dès sa parution, ou à des remix de Los Hermanos et Terrence Parker. Un petit hit underground, «The Sound of Lugano», a été le fruit de ma collaboration avec Mike Dunn. Il a été remixé par Hardfloor. Sans oublier le remix de mon titre «Acid Lab» par le héros new-yorkais Joey Beltram.

Votre pépite du moment et pourquoi?

L’album «Eta Aquariids» de Marco Repetto, artiste électronique incroyable dont la Suisse peut être fière. Il y a aussi l’EP «Phase 1» d’Intense Audio Vision, pseudo derrière lequel se cache un autre grand talent du pays: Georgios Boutopoulos, alias Dan Piu.

Comment voyez-vous l’avenir de l’industrie musicale?

Je pense que l’industrie musicale trouvera le moyen de survivre et d’entrer dans une nouvelle phase, dépassant les hauts et les bas que nous avons connus ces dernières années. Il y a beaucoup de belles nouvelles musiques, donc je suis très positif à ce sujet.

À l’ère du streaming, quelle est la raison d’être d’un label?

Je suis aussi positif. Les vrais mélomanes et fans veulent juste que leur musique soit écoutée, jouée ou collectionnée, quel que soit le support, physique ou numérique.

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