Mort d'Alain DelonLoubo condamné à suivre son maître
Alain Delon avait dit son intention de faire piquer son chien à sa mort, pour être enterré à ses côtés. Un vœu controversé qui pourrait bien se réaliser.

L’acteur, ici en 2014, a eu des dizaines de toutous.
imago/Rudolf GiglerDimanche, le communiqué de la famille annonçant la mort d’Alain Delon était signé Anthony, Anouchka et Alain-Fabien, ses enfants… ainsi que Loubo, son chien. Aujourd’hui, le sort de ce berger malinois préoccupe les défenseurs des animaux. Car en 2018, dans une interview à «Paris Match», l’acteur avait révélé qu’il demanderait au vétérinaire, s’il devait mourir avant Loubo, de piquer l’animal «afin qu’il meure dans mes bras. Je préfère ça plutôt que savoir qu’il se laissera mourir sur ma tombe avec tant de souffrances.»
Ces déclarations avaient fait scandale. Importante organisation de défense des animaux, 30 millions d’amis avait notamment dénoncé cette pratique de l’euthanasie dite «de convenance» sur un chien en parfaite santé. En l’occurrence Loubo n’aurait que 10 ans. Parmi les réactions à l’époque, la chanteuse Jeanne Mas s’était manifestée pour adopter le chien le moment venu, tout en exprimant sa compréhension pour Alain Delon.
Tout semble toutefois indiquer que la volonté de l’acteur, décédé à 88 ans, sera respectée, du moins selon une ancienne assistante, interrogée par BFMTV.
Pas de réglementation
En France comme en Suisse, l’euthanasie d’animaux n’est pas réglementée pour les vétérinaires. Leur code de déontologie précise toutefois qu’«elle ne doit être pratiquée que s’il y a une raison valable», indique la Société des vétérinaires suisses. L’an dernier, une motion a été déposée au Conseil national pour sanctionner les maîtres qui se débarrassent d’animaux devenus «gênants»