Ski alpin: Marco Odermatt devrait skier encore cinq ans

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Ski alpinMarco Odermatt devrait skier encore cinq ans

Le Nidwaldien a fait le bilan de son hiver lors d'une conférence de presse avec son équipementier Stöckli. Il s'est aussi projeté sur l'avenir.

Marco Odermatt avec ses globes vendredi à Engelberg.

Marco Odermatt avec ses globes vendredi à Engelberg.

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De retour d'un séjour d'une semaine de freeride en Alaska, où il a pris pas mal de bon temps avec son copain Justin Murisier, Marco Odermatt a mis un point final à son hiver cette semaine, entre les essais de skis et un point de presse organisé par son équipementier Stöckli à Engelberg.

Entouré de ses globes et de ses collègues de l'équipe de Suisse Alexis Monney et Thomas Tumler, le Nidwaldien a notamment révélé tenir un carnet de bord depuis quatre ans. «À chaque course, j'écris quelques notes sur celle-ci, mes pensées et mes émotions. L'année suivante, je ressors le livre et je regarde comment je me suis comporté la dernière fois lors de cette course.»

Dans son journal de bord, «Odi» aura sans doute écrit son bonheur et ses belles sensations sur la neige d'Adelboden et Kitzbühel, où il a remporté le super-G à défaut de la descente. «C'était une autre saison très spéciale. Chaque hiver écrit sa propre histoire, a-t-il dit. Mais la victoire à Val d'Isère après trois éliminations consécutives en slalom géant était très importante pour moi.»

De gauche à droite, Alexis Monney, Marco Odermatt et Thomas Tumler.

De gauche à droite, Alexis Monney, Marco Odermatt et Thomas Tumler.

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À 27 ans, Odermatt est le meilleur skieur du cirque blanc dans sa discipline de prédilection, en super-G et en descente. Mais il se pose une question. «Je me demande combien de temps je pourrai skier à ce niveau. J'espère que ce sera encore pour deux ans. Il y a des événements intéressants à venir avec les Jeux olympiques et la Coupe du monde à domicile à Crans-Montana.»

Après les Mondiaux en Valais, aux alentours de la trentaine, il sera sans doute temps de réduire la voilure. «Je peux imaginer peut-être supprimer quelques courses de slalom géant, annonce-t-il. Je préférerais skier deux ou trois ans de plus avec un programme réduit, mais avec tout autant de plaisir.»

(Sebastien Rieder/jsa)

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