Un Cybertruck repéré à Bâle, bien qu'interdit en Suisse

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TeslaUn Cybertruck repéré à Bâle, bien qu'interdit en Suisse

Un Tesla Cybertruck a été aperçu mardi à Bâle, bien qu’il ne soit pas encore homologué en Suisse. Le pick-up futuriste portait une plaque autrichienne.

Le bolide a été repéré mardi sur les routes bâloises.

Le bolide a été repéré mardi sur les routes bâloises.

20minutes/lecteur-reporter

Il est massif, futuriste et surtout controversé. Un lecteur a repéré un Tesla Cybertruck mardi à Kleinhüningen, à Bâle. L’imposant pick-up électrique portait une plaque autrichienne. Il s’agit d’une première dans la région, alors que le véhicule n’est pas encore homologué en Suisse.

Selon l’Office fédéral des routes (OFROU), aucune demande d’immatriculation n’a pour l’instant abouti. Malgré cela, un Cybertruck étranger peut circuler temporairement sur les routes suisses.

Les amateurs de la marque qui voudraient en acquérir un devront passer par une homologation individuelle, qui se révèle être une procédure coûteuse et incertaine. L'entrée de gamme de la voiture, elle, est à environ 72'000 francs.

Des autocollants pour se démarquer d'Elon Musk

Si le Cybertruck continue d'intriguer, Tesla ne fait pas l'unanimité, notamment en raison de son fondateur, Elon Musk. Aux États-Unis, de nombreux propriétaires de la marque cherchent à se distancier du milliardaire, jugé problématique pour son rapprochement avec l'extrême droite dans divers pays et un récent salut interprété comme un «Sieg Heil» par certains. Ils collent des stickers «Anti-Musk» sur leur pare-brise, affichant des slogans comme «J’ai acheté ça avant qu’Elon ne devienne fou». La tendance commence à apparaître en Suisse, certaines de ces vignettes ayant été récemment mises dans l'assortiment de Digitec, par exemple.

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