Guerre en UkraineJ.D. Vance dézingué par son propre cousin: «Il tue mes camarades»
Nate Vance a combattu pendant trois ans contre la Russie en tant que volontaire. Il dit tout le mal qu'il pense du changement d'attitude des États-Unis face à l'Ukraine.

Nate Vance décrit son cousin J.D. comme «un type bien, intelligent».
Getty Images via AFPQue Robert F. Kennedy se console: il n'est pas le seul membre du gouvernement de Donald Trump à se faire dézinguer par sa propre famille. Après la cousine du ministre de la Santé, c'est en effet au tour du cousin du vice-président de s'exprimer publiquement. Dans une interview accordée dimanche au «Figaro», Nate Vance dit tout le mal qu'il pense du traitement que la Maison-Blanche réserve à l'Ukraine. Et le cousin de J.D. sait de quoi il parle: le Texan a passé trois ans en Ukraine, dont deux et demi à se battre en tant que volontaire contre la Russie. Depuis janvier, Nate Vance sillonne l'Ouest américain dans un camping-car.
Cela ne l'a pas empêché d'assister au clash surréaliste entre le président ukrainien et le duo Trump-Vance dans le bureau ovale. «Ce qu’ils ont fait à Zelensky, c’était une embuscade d’une mauvaise foi absolue», s'insurge l'Américain de 47 ans, qui tient pourtant son cousin en haute estime: «J.D. est un type bien, intelligent», assure-t-il. Nate Vance est tombé de haut en voyant son cousin s'en prendre au président ukrainien: «Quand il critiquait l’aide à l’Ukraine, je me disais que c’était parce qu’il devait plaire à un certain électorat, que c’était le jeu de la politique», confie-t-il. Or J.D. Vance est considéré comme l'instigateur du clash dans le bureau ovale.
Le président américain multiplie ses appels du pied à Vladimir Poutine, déclarant notamment qu’il trouve «plus facile» de traiter avec la Russie qu’avec l’Ukraine. «Donald Trump et mon cousin croient manifestement qu'ils peuvent amadouer Vladimir Poutine. Ils se trompent. Les Russes ne sont pas près d'oublier notre soutien à l'Ukraine. Nous sommes les idiots utiles de Vladimir Poutine», assure Nate Vance. L'ancien combattant dit avoir essayé d'entrer en contact avec son cousin, en vain. «Ce n'est pas parce qu'il est de ma famille que je vais accepter le fait qu'il tue mes camarades», s'insurge le quadragénaire.
Comment la rencontre Trump-Zelensky a viré au pugilat dans le bureau ovale.