Royaume-UniLondres dresse une liste des maladies infectieuses à surveiller
Les autorités sanitaires britanniques ont répertorié les 24 pathogènes qui constituent une menace pour la santé publique.

Cinq ans après la pandémie de Covid qui a fait plus de 230'000 morts au Royaume-Uni, les autorités britanniques veulent préparer le pays à une possible crise sanitaire.
Photo d'illustration/IMAGO/DreamstimeEbola, le mpox ou encore la grippe aviaire: les autorités britanniques ont publié, ce mardi, une liste de vingt-quatre maladies infectieuses placées sous surveillance afin de «préparer» le pays à l’éventualité d’une nouvelle crise sanitaire, cinq ans après la pandémie de Covid-19.
Ce guide des «pathogènes prioritaires» a été conçu pour aider les chercheurs à concentrer leurs efforts sur certains virus et bactéries qui constituent une menace pour la santé publique, détaille le communiqué de l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).
Parmi les virus dans le viseur des autorités: Ebola ou le mpox, dont les épicentres sont hors des frontières britanniques mais dont le risque pathogène est élevé. La grippe aviaire, la bactérie E. coli ou encore les maladies transmises par les moustiques sont également sur la liste.
Mise à jour une fois par an
«Cet outil est un guide essentiel pour l’industrie et le monde universitaire», a déclaré Isabel Olivier, responsable scientifique à l’UKHSA, citée dans le communiqué. Selon elle, il «met en évidence les domaines dans lesquels la recherche scientifique peut être ciblée pour renforcer la préparation du Royaume-Uni contre les menaces sanitaires».
In fine, l’objectif est d’inciter les scientifiques et les investisseurs à mettre au point de nouveaux tests, vaccins ou médicaments. La liste sera mise à jour au moins une fois par an.
Cinq ans après le début de la pandémie mondiale de Covid-19, le sujet est toujours sensible au Royaume-Uni, où le gouvernement conservateur de l’époque a été accusé d’avoir réagi trop tardivement à la crise. Plus de 232'000 personnes sont mortes du Covid dans le pays, selon l’Organisation mondiale de la santé.