Disparition d’Émile: un membre de la famille s'énerve contre les rumeurs

Quatre semaines après la disparition du petit Émile dans un hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence (F), l’enquête semble piétiner. Alors, lorsque «Le Parisien» a révélé l’existence d’un incendie criminel de la maison familiale en 2019, les rumeurs d’un lien avec l’affaire en cours ont surgi. Certains estimaient alors que l’incendie avait des racines politiques, la famille étant connue pour ses valeurs catholiques et conservatrices. Cette dernière a toujours refusé de s’exprimer dans la presse, mais vendredi «BFMTV» a néanmoins réussi à joindre l’un des membres de la famille au cours d’un court entretien téléphonique. Celui-ci s’est agacé des rumeurs qui circulaient autour de cette affaire.

«Les parents et grands-parents ne veulent pas s’exprimer, il faut respecter ça», a déclaré le membre de la famille à nos confrères. «Tout ce qui est dit sur nous est un tissu de conneries» a ajouté ce dernier, visiblement exténué par ce que la famille avait lu et entendu dans les médias. «On est catho et de droite, et alors ?», a-t-il conclu.

La curiosité autour du hameau et de la famille du petit Émile était telle que le village avait dû être bouclé pour éviter un «tourisme malveillant». L’arrêté interdisant la circulation dans le village prendra fin samedi soir. Concernant l’enquête, «rien n’a évolué» a déclaré le pôle de l’instruction d’Aix-en-Provence à nos collègues.