Trafic ferroviaireLigne Fribourg-Berne fermée: tout ira bien, assure Albert Rösti
La fermeture de la ligne de train en plein Euro féminin, durant deux mois, fait jaser. C'est la meilleure solution, et l'offre de remplacement suffira, assure Berne.

La ligne Fribourg-Berne sera complètement interrompue durant deux mois.
20min/Vanessa LamAu milieu des nombreuses annonces dans l'horaire CFF 2025 qui a enragé la Suisse romande, celle-ci était passée inaperçue. Pourtant, elle promet d'avoir un impact non négligeable sur la vie des pendulaires: la ligne entre Fribourg et Berne sera totalement fermée entre le 27 juin et le 25 août. Durant ces deux mois se déroulera, notamment, l'Euro féminin en Suisse.
Inquiète pour les conséquences de cette fermeture, la conseillère nationale Florence Brenzikofer (Verts/BL) a posé une question orale au Conseil fédéral à ce sujet, demandant si des options de rechange avaient été évaluées, et l'impact de la solution choisie. «On n'avait pas le choix, mais tout ira bien», répond en substance le Conseil fédéral par la voix d'Albert Rösti.
Plus embêtant, mais plus court
Comme pour tous les grands projets de construction, plusieurs options ont été examinées. «Les avantages de la variante choisie, soit des travaux concentrés sur une fermeture totale, dans un délai plus court, l'emportaient sur ses inconvénients», écrit le ministre des Transports.
L'offre de remplacement qui sera fournie garantira la capacité nécessaire, poursuit-il. En précisant que les transports publics vers et depuis le stade sont intégrés dans le prix du billet du match, grâce à un financement fédéral de l'UEFA et des villes hôtes. L'horaire concret est encore en cours d'élaboration. «On suppose actuellement que l’offre normale sera généralement suffisante avant l'Euro. Il est toutefois également prévu d'utiliser des trains supplémentaires de manière ciblée. L'offre exacte sera déterminée en fonction des ventes de billets.»
L’Association suisse de football recommande d'utiliser la ligne du pied du Jura, en passant par Neuchâtel, relaie le journal «Le Temps». Dans la région fribourgeoise, des bus de substitution feront le travail.